Le retour du Président camerounais Paul Biya à Yaoundé après sept semaines d’absence a ravivé les débats politiques à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. À 91 ans, avec 42 ans au pouvoir, Biya pourrait se présenter pour un huitième mandat, suscitant des spéculations et des tensions au sein de la scène politique camerounaise.
Francis Ngannou continue de faire briller le Cameroun sur la scène mondiale avec une victoire éclatante par K.O contre le Brésilien Renan Ferreira, le 19 octobre à Riyad, en Arabie Saoudite. Ce triomphe décisif du Lion Indomptable de la MMA a galvanisé les Camerounais et les Africains, qui, malgré le décalage horaire, ont veillé tard pour suivre ce combat. Ngannou, par sa résilience et son abnégation, incarne un modèle inspirant pour la jeunesse africaine, prouvant que le succès est possible malgré les obstacles les plus difficiles.
Dschang se prépare à accueillir la 6ème édition du « Festival Kouna » du 22 au 30 novembre 2024. Ce festival célèbre l’identité culturelle et culinaire du peuple Menoua, avec une place d’honneur réservée au « kouna », qui signifie « porc » en langue Yemba. Cet événement, soutenu par de nombreux partenaires, promet de mettre en lumière la richesse de la culture locale à travers une multitude d’activités et de dégustations de viande de porc sous toutes ses formes.
détails à lire dans le quotidien numérique panafricain le Faucon d’Afrique
La commune de Dschang, située dans la région de l’Ouest du Cameroun, se distingue par son dynamisme et ses initiatives innovantes en matière de gestion des déchets. Lors de la récente session ordinaire du conseil municipal, le Maire Jacquis Gabriel KEMLEU TCHABGOU a présenté un prix spécial de 10 millions de francs CFA, décerné à la commune pour ses pratiques exemplaires. Ce prix, reçu le 7 octobre 2024 à Ebolowa, met en lumière l’importance de la coopération internationale décentralisée, notamment avec la ville de Nantes, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement et souligne le rôle crucial des partenariats locaux et internationaux dans le développement durable de Dschang.
Lorsque le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a foulé le sol malien ce mardi, 13 Août pour la première fois depuis sa nomination, l’Afrique a retenu son souffle. La visite, en soi, aurait pu être un événement diplomatique ordinaire, mais elle a eu lieu dans un contexte extraordinaire. À la frontière entre le Mali et la Mauritanie, des soldats maliens ont perdu la vie lors d’une attaque tragique. Ce qui aurait pu rester une affaire locale s’est rapidement internationalisée lorsque l’ambassadeur ukrainien au Sénégal a reconnu l’implication des services de renseignements de son pays dans cette tragédie.
L’Alliance des États Sahélo-Sahariens (AES), regroupant plusieurs pays africains, a réagi avec fermeté. La rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’Ukraine a été un geste fort, exprimant la solidarité envers le Mali et l’engagement à préserver la paix et la sécurité dans la région. Mais cette solidarité a également suscité des débats. Certains critiques pointent du doigt les dirigeants sénégalais, accusant leur inaction face à l’ambassadeur ukrainien qui aurait fait l’apologie du terrorisme depuis le Sénégal.
Dans cet éditorial, nous explorerons les implications de cette crise pour l’Afrique, les enjeux de la solidarité africaine et les défis auxquels les dirigeants du continent sont confrontés. L’Afrique se tient à un carrefour crucial, où la paix et la stabilité dépendent de décisions éclairées et d’actions concrètes.
Dans les couloirs de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, une transformation silencieuse s’opère. Les voyageurs, autrefois sceptiques, observent avec étonnement les changements qui se dessinent chez Camair-Co, la compagnie aérienne nationale du Cameroun. Jadis en proie aux difficultés, elle renaît aujourd’hui sous un nouveau leadership, portée par une équipe déterminée à redonner ses ailes à l’étoile du pays.
Les retards interminables et les annulations fréquentes ont cédé la place à des vols ponctuels et à un service à bord amélioré. Les passagers, autrefois méfiants, retrouvent peu à peu confiance. La flotte, jadis vieillissante, s’est métamorphosée, et de nouvelles destinations s’ouvrent à l’horizon. Camair-Co, autrefois abandonnée en plein vol, a retrouvé sa trajectoire ascendante.
Dans cet article, nous plongerons au cœur de cette renaissance, explorant les prouesses managériales de l’équipe actuelle, les défis surmontés et les espoirs qui planent désormais au-dessus des ailes de Camair-Co. Attachez vos ceintures, car le voyage commence ici.
L’Université de Dschang (UDs) continue de briller sur la scène académique africaine, se distinguant fièrement dans le classement Webometrics de juillet 2024. Sous la direction visionnaire du Pr. Roger TSAFACK NANFOSSO, cette institution a non seulement repris sa place de leader au Cameroun, mais a également renforcé son rôle en Afrique centrale et subsaharienne. Cette ascension remarquable est le fruit d’une dynamique collective, d’une qualité exceptionnelle des programmes, et d’une recherche innovante, faisant de l’UDs un pilier incontournable du développement académique et communautaire.
Le Tchad, pays en plein essor économique, a récemment nommé un jeune visionnaire à la tête de l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE). En tant que Directeur Général, Khassim LOL MAHAMAT CHOUA, apporte une énergie nouvelle et une expertise solide à cette institution clé. Sa nomination reflète la volonté du gouvernement tchadien de promouvoir la jeunesse et d’investir dans des talents dynamiques capables de stimuler la croissance économique du pays.
Le retrait du permis d’exploitation d’uranium au Niger à la société française Orano (ex-Areva) marque un tournant diplomatique et économique. Dans un contexte de tension entre Paris et Niamey, cette décision remet en question les accords historiques et soulève des enjeux énergétiques majeurs. Décryptage d’une rupture aux conséquences profondes.
Ce samedi 6 juillet 2024, l’histoire s’est écrite à Niamey, Niger, lors du tout premier sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES). Réunissant les présidents du Mali, du Burkina Faso et du Niger, cet événement marque un tournant majeur pour la région. Dans un contexte de sortie de la CEDEAO et d’abandon du franc CFA, ces trois pays ont choisi de s’assumer pleinement et de conduire leur destinée vers la souveraineté. L’objectif ? Consolider les fondements de leur vraie indépendance et créer une Confédération sahélienne. Les discussions ont porté sur les défis sécuritaires, la monnaie commune et la vision panafricaine. L’AES aspire à devenir un modèle de coopération et de développement, à l’image des pères fondateurs du panafricanisme. Cet article explore en détail cette étape cruciale pour l’avenir de l’espace commun sahélien.
