Le récent article publié par le journal français Mediapart sur les dépenses vestimentaires du président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno, à plus de 900.000 euros à Paris il y a trois ans ne fait que révéler une pratique ancienne dans l’histoire des relations franco-africaines, la France s’est souvent illustrée par des méthodes douteuses, rappelant presque le chantage, chaque fois que ses intérêts étaient menacés. Cependant, il est important de souligner que le Président Deby Itno est connu pour sa préférence prononcée envers les vêtements traditionnels. Lors de ses apparitions officielles et de ses rencontres diplomatiques, le Président arbore fièrement des tenues traditionnelles tchadiennes. Cette démarche symbolise son attachement à la culture et à l’identité de son pays. En effet, il n’est pas rare de le voir porter des boubous blancs richement brodés, des turbans colorés ou des écharpes en coton tissé. Cette fierté pour les vêtements traditionnels est un moyen pour le Président Deby Itno de promouvoir la diversité culturelle du Tchad et de montrer que la modernité peut coexister harmonieusement avec les coutumes ancestrales. Son choix vestimentaire est un message subtil adressé à la fois à la population tchadienne et à la communauté internationale
Pour ce qui est des méthodes douteuses de la France en Afrique, prenons l’exemple des familles Bongo au Gabon, Obiang en Guinée Équatoriale et Sassou au Congo Brazzaville. Toutes ont été touchées par des enquêtes similaires, visant à ternir leur réputation et à affaiblir leur position.
À l’analyse du contexte de cette révélation du journal Français Médiapart, il ne fait l’objet d’aucun doute que le Président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno, est victime d’une campagne savamment orchestrée par Paris visant à salir sa réputation. Le vuvuzela médiatique autour de cette enquête vise à annihiler ses velléités de diversification de partenariats avec d’autres puissances étrangères, notamment la Russie. Sa visite en Russie avant les élections présidentielles au Tchad et la récente venue du ministre Russe des affaires étrangères au Tchad ne sont pas anodines. Elles ont suscité des inquiétudes à Paris, où une partie de la population tchadienne s’éloigne progressivement.
La campagne médiatique orchestrée par Mediapart vise clairement à contrer l’influence grandissante de la Russie en Afrique, en particulier au Tchad, qui est désormais le dernier pays sahélien abritant des bases militaires françaises, après le départ forcé de la France du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Le Conseil national de la transition au Tchad s’est indigné contre cette enquête et a apporté son soutien au Président Mahamat Idriss Deby Itno. Il est temps que la France reconsidère ses méthodes et respecte la souveraineté des nations africaines dans leurs choix de partenaires internationaux.
