Previous
Next
Offre d'emploi     Appel d'offre       Boutique       Newsletters
Evénements
L’œil perçant sur l’actualité

Magazine

Se connecter

Sénégal :  pour qui roule Bassirou Diomaye Faye ?

Bassirou Diomaye Faye, élu président du Sénégal en 2024, a marqué l’histoire en devenant le plus jeune chef d’État du pays. Son ascension fulgurante, depuis sa sortie de prison jusqu’à la présidence, a captivé l’attention dans un contexte politique tendu. Issu du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Faye a promis une rupture totale avec le système politique en place. Mais ses actions depuis sa prise de pouvoir soulèvent des interrogations : pour qui roule réellement le nouveau président sénégalais ?
Le président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye

Bassirou Diomaye Faye, élu président du Sénégal en 2024, a suscité l’espoir d’un changement radical dans la politique sénégalaise. Issu du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), il a promis une rupture totale avec le système en place. Cependant, ses actions depuis sa prise de pouvoir soulèvent des interrogations sur sa véritable orientation politique.

Un parcours hors du commun

Né le 25 mars 1980 à Ndiaganiao, Bassirou Diomaye Faye a connu une ascension fulgurante. Ancien inspecteur des finances publiques, il a co-fondé le PASTEF aux côtés d’Ousmane Sonko, figure charismatique du parti. Alors que Sonko était le visage public, Faye en était l’architecte, travaillant sur la doctrine et l’organisation interne. Son expertise en droit, fiscalité et économie a contribué à sa popularité.

La rupture annoncée

Pendant la campagne électorale, Faye a promis de rompre avec le système politique en place. Il a abordé des sujets sensibles tels que le Franc CFA et les bases militaires étrangères, notamment françaises, présentes au Sénégal. Cependant, depuis son investiture, aucune mesure drastique n’a été mise en œuvre. Les entreprises françaises, qui dominent l’économie sénégalaise, semblent toujours solidement implantées.

Le défi du souverainisme

Le PASTEF prône le souverainisme et le panafricanisme, mais le soutien affiché par le Sénégal à l’institution CEDAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a déçu de nombreux souverainistes africains. Ces derniers espéraient un rapprochement avec l’Alliance des États du Sahel, conforme au programme du PASTEF. Aujourd’hui, le parti est confronté à la réalité du pouvoir et peine à concrétiser ses promesses de rupture.

Bassirou Diomaye Faye doit prouver sa capacité à instaurer la rupture politique tant attendue. La population sénégalaise et africaine observe de près ses actions, espérant que le changement promis se matérialisera. Pour l’heure aucune mesure radicale de rupture n’est encore visible et sa dernière visite en côte d’ivoire, où il a déclaré entre en phase avec le Président Alassane Ouattara, jette le doute sur sa volonté réelle à opérer véritablement une politique de rupture.

Partager cet article...

Partager sur les réseaux sociaux

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Abonnez-vous à notre newsletters

Souscrivez maintenant pour ne plus manquer aucune de nos actualités

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x