Addis-Abeba, le 15 février 2025
La 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouverte ce samedi 15 février 2025 au siège de l’UA à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. Ce sommet de deux jours, placé sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d’origine africaine à travers les réparations », a réuni les dirigeants des États membres de l’UA autour de discussions cruciales pour l’avenir du continent.
Parmi les moments forts de cette session, l’élection de Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti, à la présidence de la Commission de l’UA, et de Selma Malika Haddadi, diplomate algérienne, à la vice-présidence, a marqué un tournant historique pour l’institution continentale.

Le processus électoral qui a suscité des inquiétudes quant à la validité du quorum avant le début de cette session, a été scruté avec une attention particulière et des débats animés. Cependant, les dirigeants africains sont parvenus à un consensus après une longue journée de travail acharné.
Les élections ont été marquées par une compétition intense, reflétant l’importance cruciale de ces postes pour l’avenir de l’Union africaine. Mahamoud Ali Youssouf, fort de son expérience diplomatique et de sa vision pour un continent unifié, a su rallier le soutien de nombreux pays membres. Son élection représente une victoire pour Djibouti et un signe de confiance en ses capacités à guider l’UA vers de nouveaux horizons.
Le nouveau duo à la tête de la Commission de l’UA, investis d’un mandat de quatre ans renouvelable, est attendu sur des dossiers essentiels, tels que la résolution des conflits régionaux, l’amélioration de la gouvernance, et le développement économique. Les défis à relever sont nombreux, mais la volonté de transformer l’UA en une organisation plus efficace et résiliente est palpable.