Dans une décision controversée publiée ce 16 Mai 2024 à son siège social à Yaoundé, l’Ordre des Médecins et des Pharmaciens du Cameroun a récemment exprimé son intention d’interdire la vente d’un produit largement utilisé et apprécié par de nombreux Camerounais : le Bôme François. Cette tentative d’interdiction déclenche une vague de critiques et de mécontentement dans tout le pays. Composé de 07 éléments, notamment la menthe et l’eucalyptus, ce baume est devenu un incontournable pour traiter la toux, le rhume, la grippe, les douleurs articulaires et bien d’autres maux. Pourtant, cette décision suscite l’indignation dans tout le pays.
Le Bôme François, fabriqué à Nkobang à Yaoundé par la société François Santé, est devenu un pilier de la médecine traditionnelle au Cameroun. Malgré sa création récente en 2021, il a su conquérir le cœur des Camerounais et est devenu un médicament essentiel pour de nombreuses familles à travers le pays. Dirigée par François Ekouma, la société François Santé emploie près de 2000 personnes et dispose d’une agence dans chaque région du Cameroun.
Pourtant, l’Ordre des Médecins et des Pharmaciens cherche à interdire la vente de ce remède populaire. Les raisons invoquées sont floues et suscitent le scepticisme de nombreux observateurs. Les professionnels de la santé remettent en question la légitimité de cette décision et mettent en avant l’absence de preuves scientifiques justifiant une telle interdiction.
Pour beaucoup, cette tentative d’interdiction semble être motivée par des intérêts autres que la santé publique. Certains accusent l’Ordre des Médecins et des Pharmaciens de servir les intérêts des grandes entreprises pharmaceutiques au détriment de la santé et du bien-être des Camerounais ordinaires. Cette décision risque de priver de nombreux citoyens d’un remède sûr et efficace, et de renforcer les inégalités d’accès aux soins de santé.
Face à cette situation, de nombreux Camerounais expriment leur colère et leur désarroi. Ils demandent des explications claires et transparentes de la part des autorités sanitaires et appellent à la protection de leur droit à accéder à des solutions de santé abordables et accessibles.
Ils soulignent également le fait que le Bôme François est utilisé depuis des mois par de nombreuses familles camerounaises sans effets indésirables majeurs signalés.
Le Bôme François aujourd’hui représente bien plus qu’un simple produit médical ; il incarne un héritage culturel et une source de soulagement pour de nombreuses familles camerounaises.
la tentative de l’Ordre des Médecins et des Pharmaciens d’interdire la vente du Bôme François est largement perçue comme une atteinte aux droits des citoyens et un exemple de déconnexion des autorités sanitaires vis-à-vis des besoins réels de la population. Il est temps que les décideurs prennent en compte les préoccupations légitimes des Camerounais et protègent leur accès à des soins de santé de qualité.
