Depuis 2020, le Mali est confronté à une crise sécuritaire et politique majeure. Les militaires ont pris le pouvoir par un coup de force, promettant de le rendre aux civils après des élections en mars 2024. Cependant, lors des consultations nationales, des centaines de participants ont exprimé leur souhait de prolonger la période de transition.
Le “dialogue inter-Maliens” a recommandé de proroger la durée de la transition de deux à cinq ans. Autrement dit, les colonels au pouvoir pourraient rester en place jusqu’en 2027. Cette décision soulève des questions sur la stabilité du pays et la légitimité du régime militaire.
Outre la prolongation du régime, les participants ont également appelé le colonel Assimi Goïta à se présenter à la prochaine élection présidentielle. Si cette candidature se concrétise, elle marquera la fin de la période de transition et pourrait façonner l’avenir politique du Mali.
La recommandation de prolonger le régime militaire a suscité des réactions mitigées. Certains soutiennent que la situation sécuritaire exige une stabilité prolongée, tandis que d’autres craignent une concentration excessive du pouvoir entre les mains des militaires. Le débat fait rage dans les médias et les cercles politiques.
Le Mali se trouve à un carrefour crucial de son histoire. La décision de prolonger ou non le régime militaire pourrait avoir des conséquences profondes pour le pays et ses citoyens. Le “Faucon d’Afrique” continuera de suivre de près cette évolution et d’informer ses lecteurs sur les développements à venir.
Toutefois, nous saluons d’ores-et-déjà le dynamisme souverainiste du Mali dans sa quête pour la sécurité et la stabilité. Le Faucon d’Afrique salue également le travail immense de reconquête de l’intégrité territoriale et de la sécurisation des biens et des personnes entrepris par les autorités militaires. Nous restons attentifs aux développements futurs et à l’impact de cette recommandation sur l’avenir du pays.
