Le samedi 19 octobre à Riyad, en Arabie Saoudite, le champion camerounais de MMA, Francis Ngannou, a une fois de plus démontré sa suprématie en battant l’imposant et robuste Brésilien Renan Ferreira par K.O. Cette éclatante victoire du Lion Indomptable de la MMA a suscité une immense fierté chez de nombreux Camerounais et Africains qui, malgré le décalage horaire, sont restés éveillés tard dans la nuit pour suivre ce combat décisif. Mais ce match n’a malheureusement pas duré longtemps en raison de la grande maestria de Francis Ngannou, celui qui tape les gens pour vivre.
À travers cette victoire, Francis Ngannou est devenu un modèle d’abnégation et de résilience pour la jeunesse camerounaise et africaine. Face à un taux de chômage très élevé et un manque de perspectives d’avenir, ce jeune homme, dont la témérité et le jusqu’au-boutisme le caractérisent, ne s’est jamais découragé. Parti de son village de Batie, à l’Ouest du Cameroun en Pays Bamiléké, il a traversé le désert et la mer pour atteindre l’Occident, où il a commencé à travailler très dur pour se hisser au plus haut sommet de sa discipline de prédilection.
Dans un contexte où la jeunesse, fer de lance des nations, semble souvent manquer d’espoir, Ngannou, qui n’a visiblement bénéficié d’aucun soutien de son pays, incarne l’esprit de résilience et de réussite. En dédiant cette victoire historique à son fils « Kobe », décédé, Ngannou a hissé le nom du Cameroun « sur les flamboyantes cimes de la scène sportive internationale », comme l’a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports du Cameroun sur sa page Facebook.
Francis Ngannou a également reçu des messages de félicitations de nombreuses personnalités du monde entier, notamment Samuel Eto’o et Cristiano Ronaldo, entre autres. Il est devenu un véritable modèle pour la jeunesse africaine, montrant que malgré les difficultés, la persévérance et le travail acharné peuvent mener au succès. Pour son fils « Kobe », il a fait le job et il doit être fier de lui de là où il se trouve.
